FaScile est une structure d’accompagnement à la conception et à la réalisation de projets de diffusion des sciences.
Elle s’adresse en priorité (mais pas exclusivement) aux chercheurs souhaitant rendre accessibles leurs travaux ou leur domaine de recherche.
FaScile s’adapte à vos besoins et assure différentes prestations (conseil, mise en relation, conception, communication, mise en œuvre…).
Son implication peut aller du conseil ponctuel à la réalisation de votre projet.
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Pourquoi m’adresser au grand public en tant que chercheur ?
Il y a de nombreuses bonnes raisons de se lancer dans la vulgarisation de vos travaux si vous faites de la recherche, à commencer par le plaisir qu’on peut trouver dans le partage de connaissances et les échanges avec le public. C’est notamment un des éléments qui ressortent de ces interviews de chercheurs s’exprimant à chaud après une rencontre avec des lycéens .
Par ailleurs le fait de devoir expliquer ce que vous faites avec d’autres mots, de trouver de nouvelles façons de présenter vos raisonnements et de vous confronter à un public non spécialiste, susceptible de vous poser des questions inattendues, peut avoir un impact positif sur votre travail en tant que chercheur. Parce que cela nécessite de prendre du recul sur vos activités d’une part et parce que cela peut vous apporter de la visibilité d’autre part.
Les mieux placés pour témoigner à ce sujet me paraissant être les chercheurs concernés, je vous invite à découvrir ces quelques cas concrets :
- Témoignage de Frédéric Restagno, chercheur au CNRS, expliquant comment une expérience réalisée pour l’émission de vulgarisation On n’est pas que des cobayes a finalement donné lieu à une publication scientifique
- Publication d’une équipe du Norwegian Polar Institute analysant ce que leur a apporté la mise en place de comptes à destination du grand public sur plusieurs réseaux sociaux, notamment concernant la visibilité de leurs publications et leurs compétences rédactionnelles
- Vidéo de vulgarisation de David Kipping, responsable d’une équipe de recherche en astrophysique à l’Université Colombia, où il explique entre autres le concept de quasite dont il a justement eu l’idée en travaillant sur cette vidéo de vulgarisation
- Analyse de Pierre Nocerino, doctorant en sociologie, sur la façon dont la vulgarisation à travers un format BD l’a amené à repenser sa façon de communiquer, y compris auprès de ses pairs
- Étude réalisée sur 3500 chercheurs et publiée en 2008 montrant que les scientifiques qui s’impliquent dans la diffusion de leurs recherches auprès du grand public publient plus d’articles que les autres et que ces articles sont plus cités. Ces résultats sont résumés dans le communiqué de presse associé
- Cet article présentant 10 idées fausses sur la vulgarisation (qui poursuit une liste initiée par cet autre article) cite Michel Crozon, physicien décédé en 2008 et s’étant énormément impliqué dans la vulgarisation qui a déclaré lors d’une conférence : « Pourquoi je vulgarise ? Voilà, c’est pour mieux comprendre ce que je fais.»
Au-delà de ces motivations, qui restent personnelles, la diffusion de l’information scientifique au grand public est listée parmi les missions des personnels de recherche dans l’article L411-1 du Code de la recherche.
Contrairement à ce qu’on peut parfois entendre, vulgariser fait donc bel et bien partie du travail des chercheurs.
Enfin, de plus en plus d’appels à candidatures concernant le financement de projets de recherche (ERC, ANR…) incluent une catégorie « Diffusion » dans les éléments demandés lors de la soumission d’un dossier.
A qualité scientifique égale, y proposer un projet sérieux construit avec des professionnels de la culture scientifique plutôt qu’une description évasive d’actions que vous n’êtes pas sûr(e) de mettre en place est un avantage certain pour votre dossier.
Sans compter qu’à plus long terme rendre votre domaine de recherche visible et populaire auprès du grand public ne peut qu’influencer positivement la façon dont seront considérées vos futures demandes de financements.
Sachez vous entourer.
Si vous souhaitez vous initier à la vulgarisation sans savoir par où commencer, il existe déjà de nombreux projets dont vous pouvez solliciter les responsables pour participer à des actions « clé en main ». Vous pouvez contacter le service communication ou le service formation de votre structure de rattachement pour en savoir plus et pour vous renseigner sur l’existence de formations à la diffusion proposées par votre tutelle.
S’il n’existe pas de formation de ce type à votre portée mais que votre établissement est disposé à en mettre une en place, cela fait partie de nos prestations.
Si vous avez votre propre idée et souhaitez être accompagné(e) pour mettre en place un projet de vulgarisation… rassurez-vous, c’est FaScile !
tanialouis.fr 